Changer le Para… de Paradis… de Paradigme !

Depuis 12 ans maintenant j’ai déjà géré 5 chantiers d’habitations, une prouesse pour un ex-ado fan de Guns’n’Roses, multiple redoubleur et pseudo-anti-système ! ). J’ai porté la responsabilité jusqu’à la réussite de ces 5 oeuvres. Beaucoup de souffrances, du labeur, de l’indigeste.. Le succès et la finalité était pour pour moi le principal objectif. Tais-toi et bosse…

Aujourd’hui, curieusement, je n’ai pas vraiment envie que mes philosophes et conseillers stakhanoviste s’invitent sur le chantier. L’ambiance bloc de l’Est, même si il revient à la mode ne me va plus si bien que ça.. Un peu trop rétro à mon goût…

Je ne me suis jamais trop penché sur la question de l’identité réelle du réel maitre d’oeuvre, celui qui dirige dans ma tête.. « Le maitre c’est moi et c’est tout » qui disait… Le para est là !
Le chantier avançait mais les dégât sur le bonhomme aussi.. Alors je repassais après pour de la gestion de symptômes rien de plus. Pas d’analyse des causes pas de recherche d’un fonctionnement différent…

Aujourd’hui, je cherche comment améliorer un peu l’ambiance des troupes neuronales, changer de régime intérieur, non vers plus d’autorité et de rigueur (pourtant c’est à la mode) mais vers plus de démocratie et d’apaisement.. Le Paradis..

L’atelier de Théodore vient d’un élan réel du coeur, je suis heureux depuis le début de l’imaginer, de le planifier, d’en parler, de le commencer, .. C’est bien la vie qui porte Théodore, pas une obligation ou une nécessite.

Pourtant, c’est une construction bien réelle, avec des tas de questions, de responsabilités, de mises en oeuvres, des questions encore, des doutes, des joies, des réussites. Pleins de trucs d’adultes qui font drôlement peur parfois…

Je sais qu’un esprit créatif comme le mien invente une quantité de problèmes qui n’arriveront sans doute jamais, se met vite en panique quand il n’a pas de réponse à ses questions. J’ai appris récemment que ce sont des fonctionnements normaux du cerveaux, une stratégie de survie pour anticiper le danger et les étouffer dans l’oeuf. Mais soyons sincère, c’est encombrant quand il y a profusion et démesure dans l’anticipation !

Est-il question de survie quand il s’agit de savoir par où faire passer la tranchée pour l’électricité ? Quelqu’un va mourir ? Qui va souffrir de la faim, du froid ou de malnutrition? Personne ? Bon alors, rien de grave ne dépend de l’itinéraire de cette tranchée ? Alors pourquoi tout cet affolement !

Donc la priorité actuellement est de mettre en place des comportements qui soutienne l’élan initial, le petit mignon qu’on aime bien, celui du coeur. Le protéger, le chérir, le garder au plus près de moi. Parce que la menace de la panique est constante. La menace de l’esprit d’efficacité, de rentabilité, de ces mécanisme qui m’ont animé jusqu’ici dans mes chantiers ne sont plus nécessaire. Le Paradigme.

Cette urgence de construire, cette pression due aux délais des banques, due à nos conditions de vie précaire sont aujourd’hui beaucoup moins présentes. Je peux remercier cette panique d’avoir si bien pris le relais quand j’étais fatigué de faire, elle m’a permis sans doute de mener tous ces chantiers jusqu’a leur terme. Je vais trouver une solution à cette tranchée, j’ai déjà traversé des questions et des problèmes plus grave avec succès, il y a des gens autour de moi pour me conseiller,…

C’est un immense changement !

Concretement ce sont des petiutes actions dans le quotidiens qui j’epsère donneront un air de légerté tant recherché par le contremaitre.. Jusque là, une journée de chantier ressemble à :

Je fais tout ce que je peux pour avancer le grand chantier, j’avance, voilà, la journée de termine, j’ai avancé, je suis vanné, je tente de me détendre et demain je repart..

Alors aujourd’hui j’ai ARIEL ! Avec sa nouvelle formule anti fatigue, les journées sont plus étincelantes ! Fini les coups de mou, l’énergie est infinie et plus besoin de s’embêter avec votre corps et ses limites !

Mon Ariel, ça va être (entre-autre) des petits rituels journaliers.
Si ça vexe madame rentabilité, je lui expliquerai que j’aimerais m’organiser différemment cette fois, que je décline l’invitation à ses services cette fois :

  • Une petite méditation matinale d’avant chantier de 10-20 minutes pour que le corps et l’esprit se dépose calmement.
  • Ecrire dans un carnet dédié les objectifs de la journée. Une manière de sentir que je garde le contrôle sur le déroulement de la journée, de voir que j’avance, de sentir le rythme du chantier.
    Je pourrai adapter et ajuster ces objectif tout au long de la journée et garder ainsi de la souplesse d’esprit.
    Cela permettra aussi de clore chaque étape avec tout le soin nécessaire avant de passer à la suivante : mieux vaut je pense 1000 minis chantiers souples, légers et échangeables, qu’un gros chantier informe et indigeste.
  • Faire de petites pauses durant la journées, juste pour s’étirer un peu, respirer, écouter les oiseaux… … et rassurer madame rentabilité qui fera sans doute son apparition..
  • En fin de journée s’arrêter un moment pour faire le point et intégrer les accomplissemnt, pour garder le positif en moi pour la nuit.