Le blog !

  • Livraison de bois

    Le 19 septembre, ça sentait bon le Douglas dans l’allée qui mène à l’atelier de Théodore ! Et pour cause, ce joli tas de planche fraichement livré par la scierie Woodstone à Bain-sur-Oust destiné à réaliser la toiture en bardeaux.

    J’avais déjà réalisé une toiture en bardeau de Douglas pour notre petit gîte de l’oncle Edmond en octobre 2019.

    Une toiture en Douglas n’est sans doute pas aussi pérenne que de l’ardoise ou de la tuile, mais elle a l’immense avantage d’être légère, facile à poser, très jolie et originale (c’est important pour nous), très écologique et facilement modifiable esthétiquement (on peut tailler le bout de bardeaux de la manière qu’on veut).

    Sur le toit d’Edmond, je n’ai pas rencontré de grandes difficultés, les surfaces étaient planes, rectangulaire et la hauteur du toit peu importante.

    Chez Théodore, je suis passé au niveau supérieur de difficulté, c’est comme ça dans ma vie, dès que je sais faire quelque chose, il faut que je complique !

    La première difficulté est que les surfaces ne sont pas planes, car le rendu des pans seront soit légèrement concaves, soit légèrement convexe. En soit, ce n’est pas bien grave, mais je ne suis pas du tout sûr du résultat, surtout dans l’effet convexe, et je devrais peut-être réaliser des essais-erreurs pour trouver quelque chose de joli.

    L’autre difficulté, et pas la moindre, sera la réalisation de la noue. Une noue est cet endroit où la pente d’une toiture rencontre une autre. Chez Théodore c’est la pente du toit principal qui rencontre la toiture de la chambre, c’est-à-dire une pente concave qui rencontre une pente convexe…

    Je n’ose pas encore trop penser à sa réalisation… Je me renseigne doucement chez ceux qui ont déjà rencontré des noues dans leur vie, mais je n’ai pas encore embrassé totalement l’ampleur de la reflexion…

    Et enfin, cette toiture est haute, plus haute que celle d’Edmond. Je me soigne doucement de mon vertige, mais être là-haut reste impressionnant. Je compte sur l’apaisement qui viendra certainement avec le temps et l’experience.

    J’ai commencé à poser l’écran sous toiture, qui ajoute une sécurité face aux fuites.

    Je suis aussi allé chez Maurice pour passer les tasseaux à la toupie.

    J’ai hâte de reprendre ce chantier au retour des vacances.

  • Un toit orange

    En ce doux mois d’octobre, le chantier a repris chez Théodore.

    Dans le dessin original, le toit était entièrement recouvert de tuiles oranges. Celle-ci sont devenues rares et plutôt chères d’occasion, de plus elles n’auraient pas été adaptées à la forme concave de la toiture et les découpes difficiles.
    Cela n’a pas été un crève-cœur que de changer de matériaux, que du contraire ! J’ai opté pour les bardeaux de bois. C’est éco (lo et nome), original, ça sent bon quand on les coupe, c’est trop joli, on peut faire les forme qu’on veut, c’est facile à poser.. C’est adopté !

    Cependant, j’avais déjà acquis un lot de magnifiques tuiles mécaniques du début du siècle. Impossible de ne pas les utiliser. Mon choix a donc été de les poser sur le toit de la cuisine, originellement pensé en tôle.

    Dès le début, il m’a semblé important, voire primordial, voir inévitable, voire vital, de rester souple sur la créativité. Suivre le mouvement, accueillir les changements, les aimer.

    C’est donc ce toit qui a été mon terrain de jeu cette semaine. Comme beaucoup de tâches que je réalise ici, elle m’était encore inconnue. J’ai donc demandé conseil, et appliqué. Je me suis un peu planté dans l’équerrage, mais cela fait partie du projet… Original (pas si grave si ce n’est pas droit) et raisonné (par contre, pas question d’avoir des fuites dans 5 ans).

  • Vertige…

    Reconnexion au chantier – Lundi 2 juin

    Aujourd’hui, lundi 2 juin, j’ai retrouvé le lien avec le chantier.

    Depuis plus d’une semaine, quelque chose s’était distendu. Une sorte de distance s’était installée entre lui et moi. Comme si le fil qui nous reliait s’était relâché. Et je crois que j’ai compris pourquoi : au-delà de 2 mètres 50 de hauteur, je ne me sens plus en sécurité. La légèreté s’en va, le jeu s’arrête. Tout devient technique, anxiogène, verrouillé par les contraintes de sécurité. Et à cet endroit-là, je me retrouve figé.

    Les pannes à poser, surtout la panne faîtière, me semblaient insurmontables. Il fallait les assembler avec des pointes, installer des sabots… et je ne voyais pas comment avancer. Jusqu’à ce que, par hasard, je croise mon voisin. On discute, je lui parle de mes hésitations, de ma peur du vide. Il me rappelle qu’il a fait des études de charpentier autrefois, et me glisse qu’il n’a aucun souci avec le travail en hauteur — et qu’en plus, il a un peu de temps libre en ce moment.

    Alors, on se cale un rendez-vous pour ce lundi après-midi. Je prépare les échelles, un peu tendu à l’idée de ce qui m’attend. Mais à ma grande surprise, il monte sans aucune crainte, prend place là-haut, soulève avec moi la panne — plutôt lourde — et en à peine une heure, tout le travail en hauteur est terminé.

    Un immense soulagement m’envahit. Mais plus encore : je ressens un vrai rapprochement avec le chantier. Comme une réconciliation. La joie revient, l’envie de continuer. Dès le lendemain, j’ai pu commencer à poser les lambourdes de la future cuisine et dresser les premiers murs.

    Quelle joie de sentir à nouveau l’élan. Le chantier me rappelle à lui — et cette fois, je me sens prêt à y répondre.

  • Changer le Para… de Paradis… de Paradigme !

    Depuis 12 ans maintenant j’ai déjà géré 5 chantiers d’habitations, une prouesse pour un ex-ado fan de Guns’n’Roses, multiple redoubleur et pseudo-anti-système ! ). J’ai porté la responsabilité jusqu’à la réussite de ces 5 oeuvres. Beaucoup de souffrances, du labeur, de l’indigeste.. Le succès et la finalité était pour pour moi le principal objectif. Tais-toi et bosse…

    Aujourd’hui, curieusement, je n’ai pas vraiment envie que mes philosophes et conseillers stakhanoviste s’invitent sur le chantier. L’ambiance bloc de l’Est, même si il revient à la mode ne me va plus si bien que ça.. Un peu trop rétro à mon goût…

    Je ne me suis jamais trop penché sur la question de l’identité réelle du réel maitre d’oeuvre, celui qui dirige dans ma tête.. « Le maitre c’est moi et c’est tout » qui disait… Le para est là !
    Le chantier avançait mais les dégât sur le bonhomme aussi.. Alors je repassais après pour de la gestion de symptômes rien de plus. Pas d’analyse des causes pas de recherche d’un fonctionnement différent…

    Aujourd’hui, je cherche comment améliorer un peu l’ambiance des troupes neuronales, changer de régime intérieur, non vers plus d’autorité et de rigueur (pourtant c’est à la mode) mais vers plus de démocratie et d’apaisement.. Le Paradis..

    L’atelier de Théodore vient d’un élan réel du coeur, je suis heureux depuis le début de l’imaginer, de le planifier, d’en parler, de le commencer, .. C’est bien la vie qui porte Théodore, pas une obligation ou une nécessite.

    Pourtant, c’est une construction bien réelle, avec des tas de questions, de responsabilités, de mises en oeuvres, des questions encore, des doutes, des joies, des réussites. Pleins de trucs d’adultes qui font drôlement peur parfois…

    Je sais qu’un esprit créatif comme le mien invente une quantité de problèmes qui n’arriveront sans doute jamais, se met vite en panique quand il n’a pas de réponse à ses questions. J’ai appris récemment que ce sont des fonctionnements normaux du cerveaux, une stratégie de survie pour anticiper le danger et les étouffer dans l’oeuf. Mais soyons sincère, c’est encombrant quand il y a profusion et démesure dans l’anticipation !

    Est-il question de survie quand il s’agit de savoir par où faire passer la tranchée pour l’électricité ? Quelqu’un va mourir ? Qui va souffrir de la faim, du froid ou de malnutrition? Personne ? Bon alors, rien de grave ne dépend de l’itinéraire de cette tranchée ? Alors pourquoi tout cet affolement !

    Donc la priorité actuellement est de mettre en place des comportements qui soutienne l’élan initial, le petit mignon qu’on aime bien, celui du coeur. Le protéger, le chérir, le garder au plus près de moi. Parce que la menace de la panique est constante. La menace de l’esprit d’efficacité, de rentabilité, de ces mécanisme qui m’ont animé jusqu’ici dans mes chantiers ne sont plus nécessaire. Le Paradigme.

    Cette urgence de construire, cette pression due aux délais des banques, due à nos conditions de vie précaire sont aujourd’hui beaucoup moins présentes. Je peux remercier cette panique d’avoir si bien pris le relais quand j’étais fatigué de faire, elle m’a permis sans doute de mener tous ces chantiers jusqu’a leur terme. Je vais trouver une solution à cette tranchée, j’ai déjà traversé des questions et des problèmes plus grave avec succès, il y a des gens autour de moi pour me conseiller,…

    C’est un immense changement !

    Concretement ce sont des petiutes actions dans le quotidiens qui j’epsère donneront un air de légerté tant recherché par le contremaitre.. Jusque là, une journée de chantier ressemble à :

    Je fais tout ce que je peux pour avancer le grand chantier, j’avance, voilà, la journée de termine, j’ai avancé, je suis vanné, je tente de me détendre et demain je repart..

    Alors aujourd’hui j’ai ARIEL ! Avec sa nouvelle formule anti fatigue, les journées sont plus étincelantes ! Fini les coups de mou, l’énergie est infinie et plus besoin de s’embêter avec votre corps et ses limites !

    Mon Ariel, ça va être (entre-autre) des petits rituels journaliers.
    Si ça vexe madame rentabilité, je lui expliquerai que j’aimerais m’organiser différemment cette fois, que je décline l’invitation à ses services cette fois :

    • Une petite méditation matinale d’avant chantier de 10-20 minutes pour que le corps et l’esprit se dépose calmement.
    • Ecrire dans un carnet dédié les objectifs de la journée. Une manière de sentir que je garde le contrôle sur le déroulement de la journée, de voir que j’avance, de sentir le rythme du chantier.
      Je pourrai adapter et ajuster ces objectif tout au long de la journée et garder ainsi de la souplesse d’esprit.
      Cela permettra aussi de clore chaque étape avec tout le soin nécessaire avant de passer à la suivante : mieux vaut je pense 1000 minis chantiers souples, légers et échangeables, qu’un gros chantier informe et indigeste.
    • Faire de petites pauses durant la journées, juste pour s’étirer un peu, respirer, écouter les oiseaux… … et rassurer madame rentabilité qui fera sans doute son apparition..
    • En fin de journée s’arrêter un moment pour faire le point et intégrer les accomplissemnt, pour garder le positif en moi pour la nuit.
  • Hier on a rangé tout le petit bois

    Hier, avec mon gentil voisin, Pierre-Etienne, on a rangé tout le bois, enfin, tout le petit bois issu de la coupe des châtaigniers.

    Demain, on charge les troncs pour les emmener chez Maurice, pour les débiter en planche… 

  • Feuille de débit.

    Samuel, mon génial architecte m’a donné les détails de toutes les pièces de bois qui seront utilisées dans la structure de l’édifice.

    Il y a trois sections de bois différentes, dont deux sont classées « MOB ». Je découvre alors que ces trois lettres ne désignent pas le mode de livraison du bois mais sont les acronymes de « Maison Ossature Bois »

    Cela signifie que certaines scieries ont déjà des sections en stocks et qui plus est, ce sont des sections rabotées au angles arrondis ! Je n’ai jamais travaillé avec matériaux si noble !

    Je me prends donc rapidement à entrer toutes les pièces de bois annotées sur le plan dans une feuille Excel et découvre que cela s’appelle une feuille de débit. Mon but est de savoir quelle sera la quantité de bois à commander à la scierie.

    Rapidement je me rend compte qu’une scierie ne ba pas me fournir mes barres coupées à mesure et que je vais devoir placer ces morceaux dans des barres de 5 ou 6m… comment faire ?

    Je découvre vite que cela s’appelle du calepinage. La science d’assembler Savamment différentes longueurs dans une plus grande et de limiter un maximum les chutes !

    Certains me connaissent et savent que j’ai passé une partie de ma vie derrière un écran pour, entre autre, developer des tas de lignes de code. Cette expérience vient me susurrer a l’oreille que quelqu’un dans le monde s’est sûrement amusé à coder un logiciel en ligne qui étudierait la meilleure solution, le meilleur calepinage a ma place…

    Après un peu de recherche et d’essais je remarque qu’il y a de nombreuses solutions payante et quelques gratuites. Dans ces dernières je tombe en osmose avec une qui est jolie graphiquement et fourni des résultats époustouflants.

    Je m’amuse donc avec tous ces chiffres et l’ordinateur m’en pond d’autres qui représentent le nombres de barres de 5 et 6m que je devrai commander à la scierie.

    Tout cela est bien chouette mais je me rend compte qu’au vu des petites erreurs qui se sont insérées dans le plan, les longueurs des pièces ne correspondent plus tout à fait. Il serait mieux que mon débit de pièces soient liée à mon plan 3D… mais je rêve un peu.

    Tellement de choses sont possible à celui qui rêve tout haut…

    Je découvre après de nouvelles recherches qu’un ensemble de gens ont mis à disposition un plug-in sketchup qui résout tous les problèmes de débit et de calepinage, et propose des tas d’autres fonctionnalités absolument géniale pour le charpentier que je suis devenu ces derniers jours !

    Je me plonge donc dans le mon de OpenCutList, plugin génial et qui pèsent-elles des tableaux de chiffres avec un graphisme très abouti

    La seule contrainte est que je dois reconstruire mon plan d’une autre manière pour que ce PlugIn reconnaisse les pièces. Contraignant mais l’effort en vaut la peine.

    Aujourd’hui je suis donc en possession d’un calepinage avec une optimisation des découpe de 92%. Peu de chute donc à prévoir.

    Je suis décidément resté un peu geek !

  • Allo l’urbanisme ?

    Ce matin, il y a du soleil et de magnifiques bancs de brume, le paysage est innondé dans une lumière d’une poésie rare. C’est un plaisir d’aler au rendez-vous habituel à Ploërmel du mercredi matin pour Esteban.

    Pendant que j’attends sur le parking, je profite pour appeler l’urbanisme de Ploërmel pour prendre des nouvelles de mon dossier, je n’en n’avais pas encore pris.

    La responsable me confirme que le dossier est complet, je suis donc ravi et je lui demande quel sera le délai pour avoir une réponse. Elle me parle de deux mois.. J’accuse le coup, ça va être long.

    Je lui demande si, à tout hasard, elle pense que le projet a des chances d’être accepté. Elle me répond qu’il lui faudrait juste un message par mail confirmant que la cabane sera relié au réseaux d’eau de notre gite (qui se trouve sur une parcelle atenante, ce qui lui donnait l’impression que j’allais me brancher sur le réseaux du voisin). Je lui demande donc si pour le reste tout est bon ?

    Et là ma grande surprise ! Je découvre que le dossier est déjà accepté par la mairie de Ploërmel ! Elle me dit avoir bien épluché toutes les pièces de mon dossier, « parce que c’est pas tous les jours qu’on a un projet de la sorte » et de n’y avoir trouvé aucun inconvénient ! Je n’en crois pas mes oreilles, je suis déjà aux anges !

    Elle me dit aussi que le dossier est parti aux Bâtiments de France, dût à la proximité d’une croix classée dans le périmètre. « J’ai été très surpris d’avoir reçu rapidement leur accord » me rajoute t’elle !

    Je suis heureux de constater qu’il y a encore une place pour des projets hors norme dans ce monde dominé par la normalisation. Je suis soulagé de savoir qu’aux bâtiments de France il y ai des gens qui acceptent (voir qui comprennent) des projets poétique et décalé.

    Que dire ? Le soleil brille, je marche dans la rue mais mes pieds ne touchent pas le sol semble-t-il…

  • Deuxième rendez vous avec les plans

    Lundi passe je suis allé chercher les plans chez Samuel et nous avions passé du temps à les déchiffré.

    Le lendemain il m’a semblé judicieux de les retranscrire sur Sketchup afin de concrètement voir ce que j’ai bien compris et ce qui me semble encore un peu abstrait.

    Et j’ai bien fait parce que de petites erreurs se sont inséré dans le plan ( dû certainement au nombreuses feuilles chiffonnés, reprise de plans etc).

    Durant deux jours donc j’épluche, retranscrit et téléphone à mon maître pour comprendre et avoir plus de précision sur de nombreux aspect du plans.

    Arrive y’a la charpente, mes incompréhensions sont trop nombreuses et je prend rendez vous avec gourou plan afin de partager un temps autour de l’écran et que les solutions fusent et chassent les problèmes comme on récupère les miettes d’un revers de main sur une table.

    À nouveau je sors de chez Samuel le cœur léger, avec cette fois une compréhension plus approfondie de la structure de ma cabane. Je suis impatient de terminer la simulation 3D.

  • Rendez-vous avec les plans

    Il y a quelques jours, Samuel m’envoie un message pour me dire qu’il a fini de mettre sur papier les plans de la cabane. Je me réjoui et on se donne rendez-vous ce lundi soir pour la transmission du savoir.

    Sur la route de chez lui je m’imagine à quoi peut ressembler ces plans. Des grandes feuilles de papier, des petites, du papier millimétré ou blanc ? J’ai hâte de voir.

    Arrivé chez lui, on échange un peu et me montre des feuilles A3 numéroté et chargé de plans à l’échelle et d’annotations dans tous les sens. Déjà j’adore !

    Je suis ravi d’avoir trouvé quelqu’un de disponible, attentionné et amusé par mon projet. Il me dit que finalement ce projet lui a fait chiffonner plus de feuilles qu’il l’imaginait.

    Les solutions structurelles qu’il a trouvé me comble. Par exemple ce grand portique qui reprend la charge des deux porte-à-faux et forme un grand A me semble une idée géniale.

    Durant plus de 2h on passe chacun des 8 feuilles en revues et je découvre une multitude d’astuces et détails techniques bien pensé.

    Je prend note des recommendation proférés par le grand maître mais je le rend bien compte que des détails m’échappent un peu, que je vais avoir besoin de lui sur le chantier.

    Je remercie le grand je ne sais quoi de m’avoir mis en contact avec une si chouette personne et d’avoir en main aujourd’hui les plans de ce qu’il me semblait une utopie il y a encore peu de temps.