Un toit orange

En ce doux mois d’octobre, le chantier a repris chez Théodore.

Dans le dessin original, le toit était entièrement recouvert de tuiles oranges. Celle-ci sont devenues rares et plutôt chères d’occasion, de plus elles n’auraient pas été adaptées à la forme concave de la toiture et les découpes difficiles.
Cela n’a pas été un crève-cœur que de changer de matériaux, que du contraire ! J’ai opté pour les bardeaux de bois. C’est éco (lo et nome), original, ça sent bon quand on les coupe, c’est trop joli, on peut faire les forme qu’on veut, c’est facile à poser.. C’est adopté !

Cependant, j’avais déjà acquis un lot de magnifiques tuiles mécaniques du début du siècle. Impossible de ne pas les utiliser. Mon choix a donc été de les poser sur le toit de la cuisine, originellement pensé en tôle.

Dès le début, il m’a semblé important, voire primordial, voir inévitable, voire vital, de rester souple sur la créativité. Suivre le mouvement, accueillir les changements, les aimer.

C’est donc ce toit qui a été mon terrain de jeu cette semaine. Comme beaucoup de tâches que je réalise ici, elle m’était encore inconnue. J’ai donc demandé conseil, et appliqué. Je me suis un peu planté dans l’équerrage, mais cela fait partie du projet… Original (pas si grave si ce n’est pas droit) et raisonné (par contre, pas question d’avoir des fuites dans 5 ans).